Il y a quelques années, Smoby a été victime du syndrôme dit « des-yeux-plus-gros-que-le-ventre ». A force de gober ses concurrents, l’entreprise a bien failli mourir d’indigestion. Aujourd’hui, cet ancien fleuron tricolore appartient à un autre concurrent, l’Allemand Simba. Celui-ci ne semble pas animé des mêmes intentions que celles qui animent d’ordinaire les repreneurs, souvent victime d’un autre syndrôme, celui dit de « prend-l’oseille-et-tire-toi ». Loin d’empocher simplement quelques licences, quelques savoir-faire avant de se débarrasser des usines et de ceux qui y travaillent, Simba a conservé l’outil industriel hexagonal et relancé la production. Non s’en avoir malheureusement licencié plus de la moitié des effectifs… Aujourd’hui, une part importante du catalogue Smoby est donc made in France, en particulier les jouets de plein air, les tricycles et porteurs — y compris électriques —, les babyfoots, etc. Et lorsque c’est le cas, c’est précisé sous l’onglet « En savoir + ». Les jouets made in France sont vendus sous les marques Somby, Berchet ou encore Zooky, nouveau nom désormais donné au fameux tricycle Judez. Il y a peu, les produits frabriqués dans les trois usines françaises représentaient environ 60% de l’offre Smoby, ceux venant de Chine 30%, le solde venant d’Espagne. Mais l’entreprise a entamé le rapatriement en France d’un certain nombre de productions chinoises.

Smoby : jouets en plastique en grande partie made in France

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