© Le Slip français

Qui aurait cru, il y a quelques années, que cette petite histoire franchouillarde aurait un jour les honneurs du Financial Times ? Et pourtant… Guillaume Gibault, fondateur et dirigeant du Slip français, a accordé jeudi 15 février une longue interview à une journaliste du prestigieux quotidien des affaires britannique. Dans cette « Brève rencontre » — «Brief encounters: the man changing Europe’s underwear», « Brief » signifiant à la fois bref et slip en anglais —, le jeune dirigeant retrace l’histoire de son entreprise, des débuts dans l’appartement de la grand-mère, des 600 premiers modèles rapportés de Dordogne dans le coffre d’une voiture de location, de l’usage intensif des réseaux sociaux et de l’humour — parfois potache —, jusqu’à l’actuelle soixantaine de salariés, la quarantaine de fournisseurs tricolores et les projets d’ouvertures de cinq nouvelles boutiques en France — le Slip en compte déjà six — et de développement à l’étranger.
Si c’était loin d’être gagné au départ — quoi de plus has been en effet qu’un slip kangourou fabriqué dans le Limousin à l’ère de Twitter ? —, difficile de ne pas reconnaître que Le Slip français est aujourd’hui une vraie success story. Les pouvoirs publics, l’Elysée notamment, ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, qui ont associé ce M. Slip aux réflexions qu’ils mènent actuellement sur les nouveaux processus industriels capables, demain, de redonner vie et croissance à l’industrie textile de l’Hexagone. Le Slip français a prouvé qu’il était possible de faire du neuf et du trendy avec du vieux et du ringard. Tous les espoirs sont donc permis.

Le Slip français : vêtements et sous-vêtements homme et femme 100% made in France

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