© Mercedes-Benz

Il n’y a pas si longtemps, seules des Peugeot, des Citroën et des Renault sortaient des usines françaises. Puis sont arrivés des utilitaires Fiat, la Toyota Yaris et la Smart, puis plus récemment la Nissan Micra, des utilitaires Toyota et Opel et le Grandland X, de chez Opel également. Demain, ce sera au tour de Mercedes de produire sa première voiture en France. Pour être exact, ce ne sera pas tout à fait le premier véhicule assemblé dans l’Hexagone à arborer l’étoile de la marque allemande, puisque des Kangoo rebaptisés Citan sortent de l’usine Renault de Maubeuge depuis 2012. Cependant, le prochain modèle sera une Mercedes à part entière, le groupe allemand ayant prévu d’investir 500 millions d’euros dans son usine Smart de Hambach pour lancer cette production. Il s’agira d’un modèle compact — la class A ? — et électrique, l’usine lorraine, qui assemble la Smart E depuis 2009, disposant d’une expertise reconnue pour ce type de motorisation.
Alors que les constructeurs nationaux ont délocalisé la majorité de leur production, en Espagne et en Europe de l’Est notamment, la production, en France, de modèles de marques étrangères symbolise le dynamisme retrouvé de l’industrie automobile tricolore. C’est également ce que confirme l’arrivée, d’ici à la fin de la décennie, d’un deuxième modèle — un SUV compact — chez Toyota à Valenciennes. Côté constructeurs français, la commercialisation de « véritables » DS, qui ne soient plus déclinées de Citroën, et la relance d’Alpine pourraient également participer à cette — encore timide — renaissance. Même si pour ces deux marques haut de gamme françaises, les chiffres de production resteront probablement modestes.

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