Véhicule électrique : EDF et Total s'engagent à développer les infrastructure de recharge.

Les constructeurs développent et commercialisent de plus en plus de véhicules électriques. Problème : les infrastructures pour recharger les batteries manquent et les propriétaires de ces véhicules « propres » ont toutes les peines du monde à accomplir des parcours dignes de ce nom, malgré une autonomie en progression. Les grands « énergéticiens » prennent enfin la problème à bras-le-corps et projettent de déployer les infrastructures qui manquent. C’est le cas d’EDF, qui entend fournir en électricité 600 000 véhicules électriques d’ici à 2022, soit 30 % du marché en France, Belgique, Italie et Royaume-Uni. Côté charge, le groupe compte déployer 75 000 bornes d’ici à 2022 et d’offrir à ses clients l’accès à un réseau de 250 000 bornes en Europe. Il exploitera en outre 40 000 bornes intelligentes dès 2020. Pour atteindre ces objectifs, EDF compte s’appuyer sur certaines filiales comme Sodetrel et sur des partenariats noués avec des start-ups ou avec quelques grands acteurs de l’automobile, Renault, Nissan, Toyota et Valeo en particulier.
Autre acteur majeur à s’attaquer au marché de la mobilité électrique, Total a récemment acquis G2mobility, qui gère près de 10 000 bornes de recharge, essentiellement dans des collectivités publiques et des entreprises. L’entreprise détient environ 25% de ce marché.
Parallèlement, Total a signé un partenariat avec le Français Nexans, un des principaux câbliers mondiaux, qui est lui-même actionnaire d’IES, un autre fournisseur hexagonal de solutions de recharge pour les véhicules électriques. Avec le vaste réseau de stations-service dont il dispose partout en France et en Europe, Total a certainement les moyens de mettre en place les infrastructures de recharge dont les automobilistes ont besoin pour abandonner, définitivement, les machines fumantes, polluantes et bruyantes dont ils abusent — surtout en ville — pour se déplacer.

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