© Pirouette Cacahouète

Quand on est grand, on rêve d’avoir une maison, un appartement. Quitte à s’endetter pendant trente années pour se l’offrir. Quitte à sacrifier tout le reste. Quand on est petit, on rêve d’avoir sa cabane. Ce désir d’avoir un toit répond à un besoin de se protéger, de s’abriter de la pluie et du froid, de se réfugier aussi, quand l’extérieur est hostile. Pour les enfants, il s’agit plutôt de marquer son indépendance vis-à-vis de ses parents, peut-être aussi de les singer, de répéter leurs gestes, leurs mots, loin de leurs yeux et de leurs oreilles inquisitrices. Et puis dans sa cabane, on peut aussi se cacher, quand on s’est fait disputer, quand « le monde est vraiment trop injuste ».
La cabane idéale, c’est celle qui est perchée dans un arbre. Là, tout en haut, on est encore plus coupé du monde des adultes. Mais que faire quand les parents habitent un appartement en ville ?
C’est la question que se sont posée les fondateurs de Pirouette Cacahouète, jeune entreprise nantaise. Leur réponse, c’est Ma Cabane, un concept de petite maison colorée, en carton 100 % recyclable, à l’intérieur joliment décoré par une illustratrice. L’idée des deux fondateurs est en particulier de donner aux tout petits un endroit où s’isoler, pudiquement, lorsqu’ils sont sur le pot. Ça vous dirait, vous, de trôner en majesté, dans le salon, au milieu de la famille et des invités ?
Ma Cabane est le premier produit créé et commercialisé de Pirouette Cacahouète. D’autres suivront. D’ici peu, le site Internet de l’entreprise proposera également des articles d’autres marques. A une condition sine qua non : qu’ils soient fabriqués en France.

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