Est-ce en réaction à la technologie, aux appareils électroniques omnipotents qu’est née Calepino ? Peut-être. Sans doute même… Pour ses tout débuts, cette jeune entreprise nantaise propose en effet trois produits simplissimes, parmi les plus basiques qui soit. Des articles qui sont à la papeterie, à l’écriture, ce que les « fixies* » sont au vélo : la substantifique moelle.
On sait que l’Hexagone est désormais le seul pays occidental à fabriquer sur son sol des tablettes numériques. On sait aussi que quelques entreprises, de grandes et de toutes petites, y produisent également des cahiers traditionnels — les tablettes d’un autre temps ? — et tout ce qu’il faut pour écrire dessus.
Pour sa première collection, Calepino est allé faire ses emplettes chez Bic. Elle y a trouvé le fameux M10, né en 1956, qu’elle propose badgé à son nom. Autre « engin » d’écriture au catalogue, un très joli crayon en bois jaune, « taillé » non loin de Lyon par le dernier fabricant français. Enfin, trois petits calepins à pages blanches, lignées ou quadrillées, imprimés, façonnés et fabriqués à côté de Nantes, à partir de papier et de carton recyclés.
On peut certainement se « contenter » d’acheter de simples Bic « Clic », sans passer par Calepino. On économisera ainsi quelques euros. En revanche, pour ce qui est des calepins et des jolis crayons à gomme rouge, pourquoi pas se laisser tenter…

* Vélos à pignon fixe, sobres et dépouillés, qui sillonnent de plus en plus nombreux les rues de nos villes.

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