Fabriqués en France, en Grande-Bretagne ou en Italie, les sneakers montent en gamme…

Adidas, Gola, New Balance, Diadora ou encore Le Coq Sportif ont désormais à leur catalogue de petites collections fabriquées localement. Avec la popularité sans cesse grandissante des sneakers, qui s’accompagne désormais d’une montée en gamme, certaines marques ont en effet décidé de proposer des versions premium d’anciens modèles, iconiques comme elles disent, qui leur permet à la fois de se distinguer de la production de masse et de pratiquer des tarifs plus élevés. Adidas avait montré l’exemple en commercialisant il y a quatre ans des Superstars fabriquées en France, le pays qui les avait vu naître. Adidas renouvelle l’expérience en proposant aujourd’hui la Samba, un autre classique maison, cette fois produite en Allemagne. Vendues 199,95 euros, elle est facturée le double environ de son équivalent importé d’Asie. Gola propose également des variantes locales de plusieurs de ses tennis : la Harried 50 made in England est ainsi vendue 140 pounds, au lieu de 70 pour son équivalent asiatique. C’est également outre-Manche et aux Etats-Unis — son pays d’origine — que New Balance produit une partie de ses baskets. Là aussi il s’agit mettre en valeur un savoir-faire ancien, de se distinguer et de monter en gamme. Chez Diadora, les versions made in Italy s’affichent jusqu’à 250 euros. Finalement, les tennis et baskets made in France commercialisées 150-160 euros par Le Coq Sportif paraissent presque bon marché. Dommage que Lacoste, qui revendique à la fois un positionnement premium une origine française à coup de crocodiles tricolores, ne puisse pas proposer un seul modèle de sneakers fabriqué dans l’Hexagone.

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