Enième plan de suppression d’emplois pour Alcatel-Lucent. Cette fois, ce sont 850 salariĂ©s qui risquent de perdre leur emploi, alors que la très grande majoritĂ© des sites industriels français ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fermĂ©s et dĂ©localisĂ©s. Ainsi,  ce sont 2 000 emplois qui ont Ă©tĂ© supprimĂ©s en France depuis la fusion avec Lucent, en 2006. Une opĂ©ration que le nouveau ministre chargĂ© de l’Industrie, M. Estrosi, a d’ailleurs qualifiĂ© « d’erreur » sur France Info… Cette cure drastique d’amaigrissement initialement menĂ©e tambour battant par les ex dirigeants de l’entreprise, M. Tchuruk et son acolyte amĂ©ricaine Mme Russo, n’ont visiblement pas suffi pour faire d’Alcatel-Lucent une entreprise compĂ©titive, rentable, innovante, etc. Comme quoi transformer un groupe industriel en entreprise sans usine n’est pas forcĂ©ment la panacĂ©e. Il ne reste plus aujourd’hui que la R&D Ă  dĂ©localiser, ce qui semble d’ailleurs Ăªtre envisagĂ©. Les investisseurs eux sont contents, qui ont fait joyeusement grimper la cote d’Alcatel-Lucent Ă  la Bourse de Paris, le jeudi 30 juillet. A part cela, les intĂ©rĂªts des salariĂ©s d’une entreprise et ceux de ses actionnaires ne sont en rien divergents…