Vélo « fixe » de Quentincycles. © Quentincycles

Deux tendances cohabitent aujourd’hui sur le marché du vélo : la première est celle du deux-roues suréquipé, à triple plateau et 35 vitesses, quand il n’est pas propulsé par un moteur électrique ; la deuxième celle du vélo dépouillé à l’extrême, genre « pignon fixe », sur lequel tout superflu a été banni. Peut-être celui-ci est-il d’ailleurs une réaction à celui-là.
Avec cette recherche de simplicité, d’authenticité, on voit fleurir un peu partout des deux-roues élégants, tout en finesse et en légèreté. Nombre de ces machines ont été assemblés autour de cadres anciens, sur lesquels figurent encore parfois les noms de Motobécane, de Gitane, de Peugeot, de Lejeune ou de Mercier. En choisissant de recycler ces vieux cadres, on se passe de ceux qui, dans leur quasi-intégralité, sont importés d’Asie. L’autre solution, si l’on dispose d’un budget plus important, est de faire appel au savoir-faire d’un artisan. Avec cette option, on peut acquérir un cadre neuf, solide, probablement plus rigide tout en étant plus léger.
Quentincycles fabrique ainsi indifféremment des cadres de VTT, de vélos de route ou de randonnée, voire des « pignons fixes». Ici, dans cet atelier bourguignon, ne sont soudés que des tubes d’acier, cela pour proposer des cadres robustes, financièrement abordables, bien qu’élaborés sur mesure.  Et avoir la chance de chevaucher une machine à ses exactes dimensions, c’est quand même autre chose…