© Fanchon en Mars

Mars et ses giboulées… Alors que les premiers signes du printemps se font sentir, l’hiver nous rappelle soudain qu’il n’a pas dit son dernier mot. Le soleil se couvre et une pluie drue tape sur les vitres, dessine de larges flaques sur le bitume des rues. Mars ne fait pas dans la dentelles, dans la pluie vaporeuse…
Alors pourquoi donc « Fanchon en Mars » s’appelle-t-elle ainsi ? Pourquoi pas plutôt Fanchon en Juillet, puisque que les pluies d’été sont légères, brillantes, rafraîchissantes ?
Les étoiles, les insectes, les oiseaux et même les petits nuages d’argent gris — dont certains jettent des éclairs — créés par Fanchon sont légers et délicats. Ils n’ont rien de la lourdeur de ces grosses gouttes d’eau qui, survivantes d’une ondée glacée et glissant sournoisement d’un toit, vous inondent la moitié du front.
C’est passage Molière, à quelques pas de Beaubourg, que l’argent, les pierres et les rubans sont travaillés. Chaque bijou Fanchon en Mars est en effet fabriqué ici, à Paris. C’est également dans son atelier-boutique que la créatrice, passée par les Beaux-Arts et l’Ecole du Louvre, vend ce que ses mains ont méticuleusement peaufiné.
Au fait, si Fanchon a choisi d’associer mars à son prénom, c’est parce c’est en ce mois capricieux qu’elle a créé sa marque et ses premiers bijoux de saison, comme elle les appelle…