LFH

Ça y est, la rentrée est passée. Les petits et les grands ont retrouvé les bancs et les chaises de l’école, les maîtresses, les maîtres et les professeurs ont ont accueilli tout ce petit monde, dans des classes plus que jamais bondées. Moins d’enseignants et plus d’enfants que prévu, forcément…
Dans les attroupements devant les écoles, avant que les portes ne s’ouvrent, des dizaines et des dizaines de cartables, accrochés aux dos des élèves. Des cartables en matériaux synthétiques, bariolés, décorés aux couleurs de telle ou telle « star » enfantine. En fait, autant de mini panneaux publicitaires, fabriqués en Chine. Certains modèles essaient de jouer la fibre nostalgique en arborant une marque qui, jadis, connut son heure de gloire dans les cours de récréation. Et les parents, qui se souviennent de leurs propres années d’école, se jettent sur ces copies fabriquées en Asie… Et que faire d’autre, puisque le choix n’existe pas : c’est made in China ou made in China.
Pourtant, devant la porte de l’école, au milieu des mêmes modèles déclinés à l’envie, un cartable se distingue : sobre, uni, sans slogan ni graffitis. Un petit cartable anachronique, 100 % coton, fermé avec des « tuks » à l’ancienne, créé par Les Petites Emplettes et intégralement fabriqués en France… Et à l’intérieur, une petite trousse Caravane de Rêve pour les filles ou Jack Gomme pour les garçons — également made in France —, des cahiers Clairefontaine, des crayons, des feutres et des stylos Bic, etc.