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Une entreprise meurt à petit feu, une autre naît… Alors que Photowatt, le seul fabricant français — et non pas assembleur — de panneaux solaires, vient d’être placé en redressement judiciaire faute de repreneur, la jeune entreprise DDIS voit l’horizon se dégager.
Salarié de Jeumont (une filiale d’Areva), Jean-Marc Canini, le fondateur de DDIS, doit se résoudre a créer son entreprise en 2008. C’est le seul moyen de concrétiser son projet, une éolienne à entraînement direct, alors que son employeur n’y croit pas.
Fabriqué dans le nord de la France, la première éolienne sans multiplicateur est pourtant une réalité aujourd’hui. Cette nouvelle race d’éoliennes, plus simple et plus fiable selon son créateur, permet notamment de réduire le poids des pales et de la nacelle.
La « légèreté » est aussi ce qui caractérise sa fabrication : l’entreprise fournit en effet les plans et les matériaux à des PME régionales, qui livrent ensuite des sous-ensembles à DDIS, qui se charge de les assembler. Avec ce principe de licence, DDIS estime que n’importe quel industriel pourrait devenir constructeur d’éoliennes. Si la PME nordiste a déjà convaincu des clients à l’étranger, l’Hexagone ne semble pas « réceptif » à cette nouvelle technologie. En France, on privilégie les technologies éprouvées, mises en œuvre par de très grosses entreprises — notamment Areva  justement, ou Alstom —, qui préfèrent souvent les acheter à d’autres. Alors vous pensez, miser sur une PME qui invente et part de zéro…

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