Xerfi, un centre d’études économiques créé au début des années 1990, a mis en ligne une vidéo (à visionner ci-dessous) qui présente une vision de la dette de l’Hexagone quelque peu différente de celle habituellement présentée.
Selon cette présentation, le ratio utilisé pour calculer la dette de la France — et des autres pays — est vide de sens, puisque qu’il met en rapport un stock — la dette — et un flux — le PIB. Alors forcément, quand on compare le premier  au second, ça fait peur ! Ce faisant, c’est un peu comme si, pour un accorder un prêt immobilier, un banquier ne prenait en compte que le revenu de l’année en cours sans tenir compte de ceux des années suivantes. On sait pourtant qu’il n’en est rien et que c’est précisément parce qu’il exige des garanties sur les  futures rentrées d’argent que ce banquier goûte particulièrement les CDI et déteste tout autant les CDD et autres précaires.
Pour Xerfi, les enfants qui naissent aujourd’hui ne sont pas endettés, mais possèdent au contraire un patrimoine confortable. Cela précisé, la situation du pays n’est plus celle qui était la sienne il y a dix ans et les déficits se creusent. Comment faire pour les combler ? En rebâtissant un tissu industriel, en exportant et en empruntant auprès des Français.
Selon que l’on considère que l’endettement de la France est insupportable ou au contraire qu’il n’a rien d’alarmant, l’avenir du pays et de ses habitants ne se présente pas du tout sous les mêmes auspices. Rigueur ou relance, économies ou dépenses, licenciements ou embauches ? Faites-vous votre propre idée…