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Pour la première fois depuis trente ans, Alstom va construire des usines en France. ImplantĂ©s près de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, les deux premiers sites industriels, qui entreront en activitĂ© en 2014, auront pour mission de concrĂ©tiser un nouveau secteur d’activitĂ© pour l’entreprise : les Ă©nergies renouvelables. C’est lĂ  en effet que seront fabriquĂ©es les turbines et les nacelles des Haliades 150, les Ă©oliennes offshore maison. Les mĂ¢ts et les palles seront quant Ă  eux prises en charge dès 2015 par deux autres usines, qui seront construites Ă  Cherbourg.
Un centre d’ingĂ©nierie spĂ©cialisĂ© dans les Ă©nergies marines renouvelables verra Ă©galement le jour Ă  Nantes-Saint-Nazaire, qui emploiera plus de 200 personnes. Au total, un millier d’emplois directs vont Ăªtre crĂ©Ă©s dans les prochains mois, auxquels s’ajouteront ceux des sous-traitants et des fournisseurs, soit environ 4 000 au total. Et n’oublions pas non plus l’installation, les fondations et la maintenance des parcs Ă©oliens, qui devraient fournir du travail Ă  2 000 personnes.
Cela ne suffira malheureusement pas pour compenser les dizaines de milliers d’emplois supprimĂ©s hier, aujourd’hui et demain par Renault et PSA. Les potentielles crĂ©ations d’emplois d’Areva, l’autre poids lourd français de l’Ă©olien offshore, ni suffiront pas non plus. Il n’en reste pas moins que la naissance d’une nouvelle filiale industrielle dans l’Hexagone est une bonne nouvelle, alors que d’autres semblent devoir s’Ă©teindre, petit Ă  petit.