Awell est une nouvelle marque de polos et de t-shirts made in France pour toute la famille. Implantée à Paris, l’entreprise a des attaches bretonnes, que son nom laisse d’ailleurs supposer. En vieux breton, « avel » signifie en effet « vent »… Un vent qui à terme pourrait bien pousser ses fondateurs à s’installer là-bas, dans le far west hexagonal.
Pour l’heure cependant, l’entreprise est parisienne et la fabrication est auboise. C’est en effet dans le département de l’Aube, un des derniers bastions du textile français, que les vêtements Awell sont fabriqués. Pour éviter tout doute éventuel quant à l’authenticité de la fabrication française de sa première collection, Awell à demandé aux spécialistes de Bureau Veritas de la certifier. Les produits Awell sont donc Origine France Garantie, ce qui est très rare pour une toute nouvelle marque.
Les créations Awell sont confectionnées dans un jersey de coton, au « toucher velours » sur l’envers. Les coupes sont droite et ajustée pour les hommes, légèrement cintrée pour les femmes. Dans le détail, le t-shirt col V homme est proposé en noir et en bleu foncé, le pole en bleu foncé. Celui-ci est agrémenté d’une frise d’inspiration celte à l’intérieur du col et de quatre boutons de nacre naturelle, sous patte de boutonnage. Le t-shirt manches longues est quant à lui décoré sur l’épaule d’un élégant motif, hybride de triskell et de tourbillon. Au rayon féminin, le t-shirt col V à manches longues est décliné en bleu foncé et en vert. Un dessin celte est imprimé sur le devant. Le polo, qui comme son homologue masculin cache une bande de propreté décorée à l’intérieur du col, se ferme par cinq boutons de nacre blanche. Il est uniquement commercialisé en bleu. Enfin, les enfants (6, 8 et 10 ans) ont aussi leur Awell, en l’occurrence un t-shirt bleu à manches longues orné sur le devant d’un motif celte du 9e siècle.
D’autres produits sont déjà dans les cartons, mais chaque chose en son temps… Il convient aujourd’hui de se concentrer sur quelques produits et d’en soigner le design et la qualité. Si les clients apprécient, il sera alors temps d’élargir le catalogue.
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Bonjour
Awell vous a entendu et ne travaille plus avec Amazon. La marque vend désormais ses produits dans sa propre boutique en ligne.
Dans cette affaire, est-ce vraiment Amazon qui soutient Awell ?
ou plutôt l’inverse ?
Une boutique Amazon, ce n’est pas un service gratuit !
Les forfaits, les frais de vente, les frais de gestion d’Amazon ne sont pas fonction de votre éthique, de votre lieu de production ou de votre marge.
Autre point:
Les commerçants sont responsables du mauvais état de la production française par les choix qu’ils proposent aux consommateurs.
Les consommateurs ont aussi leur part de responsabilité dans le choix de leurs achats.
Esclavagisme, évasion fiscale de masse, vente sous sa marque de produits fabriqués en Asie par des usines qui ne sont que des bagnes, utilisation de sa position dominante pour contraindre les petits (et parfois même de bien plus gros) à passer sous les fourches caudines (notamment dans l’édition, voir le scandale américain du printemps dernier impliquant le groupe Hachette)… Sans compter l’achat par son PDG d’un immense et vieux journal américain, ce qui semble être de nos jours la grande lubie, un peu partout, des grosses compagnies apatrides en mal de propagande. Vous ironisez sur les naïfs qui voient un « méchant » en Amazon, mais cette société est l’une de celles qui incarnent parfaitement ce qu’il peut y avoir de plus abject dans les dysfonctionnements moralement obscènes et socialement destructeurs du capitalisme libéral financiarisé et mondialisé. Et qu’Amazon jette de temps en temps des rogatons à une micro-société devrait l’absoudre de collaborer à l’oppression des pauvres bougres de Foxconn ? Si je cède sur Amazon, alors je ne vois aucune raison d’arrêter là : j’achète ma fausse Tolix en Chine, et je vis heureux en cessant de me préoccuper du travail des enfants et des couturières qui meurent par paquets de mille au Bangladesh. On ne collabore pas avec les trafiquants de chair humaine.
@ Christian et Nikolian
En théorie vous avez probablement raison ; dans la pratique ce n’est pas aussi simple. La Fabrique hexagonale est ainsi très souvent sollicitée par des sites — dont Amazon justement — ou des plate-formes d’affiliation d’origines étrangères, qui sont intéressées par notre travail.Leur équivalent français se désintéressent pour l’essentiel de notre travail. N’oublions pas que si la production français ne va pas bien, d’est en grande partie parce que les commerçants, physiques mais aussi en ligne, préfèrent vendre des produits à bas coûts sur lesquels ils margent deux, trois ou dix fois plus. Alors si le méchant Amazon permet à une petite entreprise de se lancer, pourquoi pas ?
Je n’osais le dire, mais je suis d’accord avec vous, Nikolian.
Dommage que la marque utilise une boutique Amazon, ça casse tout le coté éthique.