© Engie-Cofely

De deux à cinq fois plus pollué ! L’intérieur de nos maisons et appartements est loin d’être un cocon qui nous protègerait des pollutions extérieures. Bactéries et virus, humidité, produits chimiques contenus dans les meubles, les moquettes, les vernis et les peintures, émanations nocives des cheminées ou des chaudières, tout cela combiné à une mauvaise aération transforme le domicile en nid à polluants. Et c’est également le cas en entreprise, notamment lorsqu’il est impossible d’ouvrir les fenêtres.
C’est pour lutter contre ces menaces intérieures que l’entreprise Partnering Robotics a développé Diya One, le premier robot dépolluant. Haut d’un mètre environ, ce robot est conçu pour se déplacer de manière autonome, pour analyser l’air ambiant et pour le dépolluer si nécessaire. Mieux encore, Diya One est neuro-inspiré : son intelligence artificielle — celle d’un petit rongeur — lui permet en effet de se « souvenir » des endroits qui sont régulièrement les plus nocifs pour la santé de l’homme. Il peut ainsi les traiter en priorité. En résumé, on n’a pas besoin de préprogrammer l’environnement dans lequel Diya One doit évoluer, c’est le robot qui s’adapte en découvrant lui-même cet environnement.
Imaginé, développé et fabriqué entièrement en France — Partnering Robotics est implantée à Cergy, près de Paris —, Diya One est désormais commercialisé, via notamment Engie Cofely, partenaire de l’entreprise.
Diya One est le reflet de l’approche que Ramesh Caussy, le fondateur et dirigeant franco-mauricien de Partnering Robotics, a de la robotique : créer et fabriquer des robots non humanoïdes qui viennent en aide aux hommes, qui participent à leur bien-être, mais qui ne sont pas une menace pour eux, pour leurs emplois en particulier. Raison pour laquelle Diya One ressemble beaucoup plus à R2D2 qu’à C3PO…