Cela fait plusieurs années déjà que Landmade déniche des objets utiles et familiers, le plus souvent fabriqués localement. Mais aussi utiles et familiers soient-ils, ils restent des objets : on ne peut pas se nourrir avec ! Or, qu’y a-t-il dans la vie d’un homme de plus important, de plus vital que de manger ? Rien. Les fondateurs de Landmade ont donc repris leur bâton de pèlerins et ils sont partis à la recherche des aliments et ingrédients qui permettent de mitonner une cuisine simple, mais de qualité. Résultat : L’Épicerie ordinaire.

Manger et rester en bonne santé

Avec cette nouvelle boutique en ligne, il s’agit d’offrir aux internautes ces produits ordinaires, souvent méprisés parce qu’ordinaires justement, qui pourtant sont à la base d’une alimentation saine faite à la maison. Des produits alimentaires d’origine locale quand c’est possible, où venus d’ailleurs que ça ne l’est pas. Les délicieuses pâtes à tartiner viennent ainsi d’Italie. Il est en effet parfois préférable de proposer ce qui se fait de mieux, même s’il faut pour cela aller un petit peu plus loin.
Ces aliments et ingrédients ordinaires, qui avant l’ère de la cuisine industrielle constituaient la base de notre alimentation, permettent en effet de tout cuisiner soi-même. Il faut juste un peu plus de temps, de la patience, l’envie de cuisiner et celle de faire plaisir. Habituer les plus jeunes à ce type de nourriture est un bon apprentissage, parce que savoir ce qui est bon pour son corps et ce qui ne l’est pas est essentiel. De très nombreuses études prouvent aujourd’hui que ce que l’on ingère a une influence capitale sur notre état physique, mais aussi mental. Un vieil adage affirme que « l’on est ce que l’on mange ». Et en effet, selon nombre d’analyses, les conservateurs, colorants, antioxydants, produits de synthèse divers, résidus de pesticides et d’insecticides, sucre et matières grasses en excès, etc., tous se retrouvent dans l’organisme humain. Nous sommes effectivement ce que nous mangeons, et c’est assez terrifiant.

Pâtes, riz, huiles d’olive, moutardes, lentilles, miels, gâteaux…

Sur le site L’Épicerie ordinaire, pas de plats cuisinés, à quelques exceptions près. Que trouve-t-on alors dans les rayons de cette nouvelle boutique en ligne ? Toutes sortes de farines bio — blé, sarrasin, seigle, épeautre —, qui sont fabriquées de l’autre côté de la frontière, en Belgique, à dix kilomètres seulement de L’Épicerie. Les grains, graines et flocons d’avoine, de sarrasin, d’épeautre, de lin, de tournesol sont quant à eux peaufiner en Bretagne, y compris les flocons de riz soufflés, préparés à partir de riz de Camargue. Toutes les variétés de riz proposées sont en effet cultivées dans cette région du sud de la France — riz bio blanc, riz bio demi-complet, riz bio rouge et riz bio noir. Les semoules, aussi appelées graines de couscous, sont fabriquées à Marseille à partir de blé bio cultivé en Provence. Les lentilles vertes bio — une spécialité hexagonale — sont originaires de Charente, comme les pois chiches bio et les haricots blancs et rouges, bio eux aussi. C’est en revanche en Italie, dans les Pouilles ou les Abruzzes, que sont fabriquées les quinze variétés de pâtes vendues sur le site. Côté — rares— conserves, les sauces tomate, pestos et autres tapenades sont elles aussi importés d’Italie, contrairement aux sardines, maquereaux, soupes de poissons, rouille et croutons, qui sont élaborés en Bretagne. Les haricots lingots, lentilles et saucisses cuisinées et cassoulets sont, forcément, préparés à Castlenaudary.

Acheter en petites ou en grandes quantités

Au rayon condiments, on remarque de l’huile d’olive bio des Cévennes, en bouteilles de 0,75 litre. De l’huile d’olive bio espagnole est également proposée, mais en bidons (2,5 et 5 litres). Pour nombre de produits en effet, L’Epicerie ordinaire offre la possibilité d’acheter en plus grandes quantités, pour constituer des réserves et ne pas avoir à acheter n’importe quoi au supermarché, au dernier moment. C’est aussi un bon moyen de faire des économies. Outre l’huile, il est ainsi possible de commander plusieurs kilos de farine, de riz, de semoule, de lentilles, de haricots, etc. Ce n’est pas le cas par contre de la moutarde, des cornichons, des câpres ni des oignons blancs de Bourgogne, ni de la fleur de sel de Guérande, qui ne sont commercialisés qu’en petits bocaux ou sachets.
Les différents miels sont récoltés en France (en Picardie, en Champagne, dans les Vosges…), tandis que toutes les pâtes à tartiner — cacao et noisettes, amandes, arachides, noix de cajou et sésame — sont des spécialités italiennes. Comme toutes les pâtes semble-t-il… Pour les encas, L’Épicerie ordinaire se fournit auprès d’une entreprise artisanale de Bourgogne (biscuits salés et sucrés) ; les chips bio sont originaires de l’Ile-de-France ; les amandes grillées des Cévennes et les noisettes d’Italie. Il y a même des bonbons bio des Vosges à la framboise, à la cerise, à la bergamote, au coquelicot, à la mirabelle, etc.

Adieu le café, bonjour l’orgé !

Enfin, il y a les boissons. Fidèle à leur ligne de conduite, qui privilégie les produits locaux, mais aussi la santé, les fondateurs de L’Épicerie ordinaire ne commercialisent ni alcool, ni jus de fruits, ni café. À la place, des thés et des tisanes, mais aussi du café d’orge et du sobacha de sarrasin. Ces deux derniers « breuvages », élaborés et fabriqués en Bretagne, remplacent avantageusement le café, voire certains thés. Ils sont à la fois locaux et excellents pour notre organisme, comme l’est d’ailleurs la chicorée. Et ça tombe très bien puisque le maître ès chicorée depuis 1858, la Maison Leroux, est implanté dans le Nord de la France, juste à côté de L’Épicerie ordinaire.
En plus d’enrichir les rayons de leur repaire à bonnes choses au fil du temps, ces mêmes fondateurs entendent prochainement mettre en ligne des recettes à préparer à partir des ingrédients qu’ils commercialisent. Et comme parmi eux figure une pâtissière de formation, il y a de fortes chances pour qu’elles soient deux fois bonnes : pour la santé et pour le palais.