Les pochette en cuir Émile et Léa sont intégralement fabriquées en France, en Auvergne-Rhône-Alpes.

Certaines femmes ont une étonnante faculté à transporter leur maison avec elles, dans leur sac à main. Et plus ces sacs sont grands, plus la tentation est grande d’empiler les objets. Pour remédier à ce « toujours plus », la solution est peut-être de choisir un petit contenant, dans lequel, même avec la meilleure — ou la plus mauvaise, c’est selon — volonté du monde, on ne peut presque rien emporter. Faut-il pour autant oser le réticule ? Peut-être pas, mais la pochette, certainement.
C’est peut-être ce que se sont dit Émile et Lea lorsqu’elles — pas d’erreur, ce sont bien deux filles… — ont décidé de lancer leur marque. L’idée : créer, fabriquer et commercialiser de « simples pochettes ». Et pas n’importe quelle pochette : une interprétation sobre, lisse, élégante. Une épure de pochette. Avec ce modèle basique — dans la plus noble acception du terme, en ce sens qu’elle se suffit à elle-même, qu’elle n’a besoin d’aucune fioriture et qu’elle passera sans encombre les modes et les années —, Émile et Léa reviennent à l’essentiel, peut-être même à l’essence des choses. Un rectangle de cuir, une fermeture Éclair qui court le long de deux de ses côtés pour le fermer, une doublure en tissu magnifique, une petite poche intérieure et une dragonne, en cuir elle aussi. C’est tout. Avec ce simple accessoire, les femmes ne peuvent emporter que le nécessaire, ce qui compte vraiment, et ainsi se passer du superflu. Les circonstances qui ont présidé au lancement de ce projet ne sont sans doute pas étrangères à cette démarche*…

Matières premières locales et fabrication française

Cette volonté de dépouillement, de simplicité, du « substantifique moelle », n’est pas la seule à accompagner la démarche d’Émile et de Léa — en réalité Émilie et Elsa * — : il y a également le désir d’authenticité, l’amour du travail bien fait et la volonté de collaborer avec des entreprises implantées au plus près de leur petit village de l’Isère.

Les matières premières utilisées pour la fabrication des pochettes Émile et Léa sont toutes d'origine française.

Et les deux sœurs-partenaires-associées-complices y sont parfaitement parvenues. Les cuirs de veau et de chèvre utilisés pour les sept modèles de leur première collection sont ainsi fournis par deux tanneries françaises, qui travaillent avec les plus grandes maisons de luxe tricolores. C’est cette même volonté de n’employer que des matériaux locaux qui a également guidé le choix de leurs fournisseurs de tissus, de vénérables ateliers qui depuis le 19e siècle tissent mousselines, soies et jacquards multicolores. Toutes les étapes successives d’élaboration de ces tissus, plébiscités par les maisons de haute couture, sont réalisées dans l’Hexagone, du moulinage au tissage, en passant par l’ennoblissement. Quant au coton utilisé, il est issu de l’agriculture biologique.
Une fois toutes jolies et authentiques matières patiemment sélectionnées, il faut les travailler pour les transformer en accessoires de mode. C’est à un artisan implanté dans la même région, l’Auvergne-Rhône-Alpes, qu’est confiée cette tâche essentielle. Après avoir appris son métier au sein de l’école Grégoire-Ferrandi, à Paris, et avoir fait ses armes chez quelques grands noms du luxe — Hermès, Vuitton ou Cartier —, cet artisan a finalement décidé de s’installer à son compte.
Et c’est tant mieux pour les jeunes créateurs, pour Émile et Léa en particulier.

* Lire l’histoire de ces deux sœurs, touchante et bien écrite, sur le site de la marque.