Elles sont elles aussi originaires de l’est de l’Hexagone, mais elles sont moins réputées que leurs voisines. Est-ce la raison pour laquelle les Alsaciennes Labonal rencontrent plus de difficultés que les Vosgiennes BleuForêt ? Peut-être. Pour autant, les soucis rencontrés pour cette entreprise — un redressement judiciaire en 2018 après le déréférencement de ses produits par Carrefour — semblent être aujourd’hui derrière elle…
L’histoire de cette entreprise remonte à 1924, année de sa fondation. Elle s’appelle alors La Bonneterie Alsacienne. Au fil des des décennies, elle grandit et devient Labonal. Elle emploie plus de 1 000 salariés dans les années 1970, ce qui fait d’elle le premier fabricant de chaussettes en France. Puis tout bascule… Après un changement d’actionnaire en 1979, les problèmes se succèdent et la mondialisation produit ses premiers effets, au point de provoquer la disparition de la marque et de l’entreprise, en 1996. Elle renaît trois ans plus tard grâce à trois anciens cadres de l’entreprise, dont l’actuel dirigeant.
En 2020, Labonal compte 90 salariés, qui fabriquent chaque année les chaussettes à la « panthère », emblème de la marque depuis ses origines.
Labonal compte aujourd’hui sur la vente en ligne et les cadeaux de fin d’année pour poursuivre son redressement, trouver de nouveaux clients et, à terme, embaucher à nouveau. Difficile en effet de se reposer sur le réseau de boutiques et de revendeurs, alors que des mesures de confinement et de réduction de l’activité commerciale sont prises depuis bientôt un an. Et pour combien de temps encore ?
Chaussettes et socquettes sont des présents utiles et peu coûteux, aussi bien pour les femmes que pour les hommes et les enfants. Et ça tombe bien, puisque Labonal crée et fabrique, en France, de jolis modèles pour les unes et les autres…
Labonal : chaussettes pour homme, femme et enfant fabriquées en France, en Alsace
