Ça se confirme : l’industrie électronique retrouve des couleurs dans l’Hexagone. Dernier exemple en date avec Coyote. Lancés en 2005 et connus à l’origine comme moyen d’éviter les radars, les petits Coyote sont désormais positionnés comme « assistant à la conduite ».
Pour faire simple, l’utilisation d’un de ces boîtiers repose sur une communauté d’utilisateurs — 350 000 connexions et 939 000 événements confirmés chaque jour en France —, qui échangent des informations géolocalisées, en temps réel, concernant bouchons ou ralentissements, accidents, intempéries ou tout autres perturbations ou dangers qui peuvent survenir à tout moment sur la route.
Délocalisée en Chine depuis la naissance de l’entreprise, la fabrication des Coyote est progressivement rapatriée en France. Le premier concerné est le Coyote Mini, modèle le plus populaire commercialisé fin 2015, qui est assemblé à Bayonne. Les deux autres appareils, les Coyote S et Nav, restent pour l’instant importés de Chine, mais en petites quantités. A ce jour, 80 % de la production est française, un chiffre qui devrait rapidement grimper à 90-95 %.


Pourquoi faire le choix d’une fabrication locale quand on s’appuie sur des sous-traitants chinois depuis toujours ? Pour des raisons de qualité, produire en France permettant en effet, selon la direction, de diviser par trois les défauts fabrication. Pour des questions de flexibilité ensuite, notamment parce que Coyote y bénéficie de lignes de production dédiées, ce qui n’est pas le cas en Chine. Au final, produire localement ne coûte pas plus cher ! Cela d’autant que, toujours selon la direction, le made in France constitue un avantage concurrentiel très important.

Coyote : assistants à la conduite pour l’essentiel fabriqués en France

.