© DR/O-xel

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Sur la centaine d’ateliers textile que comptait jadis Clamart, seule une petite dizaine ont survécu. Parmi ces rares survivants, il y a Tricots-Laure. Ce petit atelier, créé au début des années 1990, a fait des articles en maille pour femme sa spécialité ; des articles qu’il fabrique pour son compte ou en sous-traitance pour d’autres marques. Plutôt que de baisser les bras comme beaucoup face aux produits importés de pays à bas coûts, Tricots-Laure passe à l’offensive avec O-xel, une toute nouvelle marque destinée aux hommes.
O-xel est made in France : le fil est à 80 % originaire de l’Hexagone, c’est un autre atelier clamartois qui le tricote, tandis Tricots-Laure se charge de la création, de la coupe et de la confection. Au total, une cinquantaine de personnes sont mises à contribution. Plutôt que de made in France, peut-être faudrait-il d’ailleurs parler de made in Clamart

 

© DR/O-xel

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Pulls et gilets épais, décontractés et confortables composent la première collection O-xel. On en attendrait presque avec impatience l’arrivée des premiers frimas pour avoir l’occasion de les porter… Si certains modèles, à torsades notamment, font figure de classiques et s’adressent à tous les hommes, quel que soit leur âge ou leur style, d’autres au contraire sont plus typés. Surpiqûres colorées, rayures, poches et capuches destinent en effet ces tricots à un public plus jeune.
Intégralement fabriqués dans l’Hexagone, tous ces lainages n’en demeurent pas moins abordables. La volonté du fabricant est en effet qu’aucun pull ou gilet o-xel ne soit commercialisé au-dessus de 100 euros en boutique. Pour acheter justement, il est pour l’instant nécessaire de contacter Tricots-Laure pour connaître les revendeurs, le plus souvent des e-boutiques spécialistes du made in France.

 

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