C’est ce qu’on appelle une histoire de famille. Ce sont en effet deux frères, épaulés par leur père, qui ont lancé Jo Bigorneau en 2018. Qui dit bigorneau dit bord de mer et, en l’occurrence, Bretagne. Jo Bigorneau est en effet né sur la côte d’Émeraude, ce littoral magnifique du nord-est de la Bretagne. C’est ici, entre le cap Fréhel d’un côté et Cancale de l’autre, que se succèdent petites cités, stations balnéaires, ports, plages et caps majestueux.

La mer, le vent, le sable, les bigorneaux…

Pour faire simple, la Côte d’Émeraude correspond peu ou prou à la baie de Saint-Malo. Certains y ajoutent, à l’ouest, les plages des Sables d’Or, d’Erquy et de Pléneuf-Val-André. D’autres refusent, car aussi belles soient-elles, elles sont du mauvais côté du Cap-Fréhel.
Jo Bigorneau quant à lui accepte bien volontiers que ses créations soient portées à l’Ouest, à l’Est et au Sud du célèbre cap. Et même au Nord, dans l’eau fraîche couleur d’émeraude qui baigne la côte. Logique, puisque Jo Bigorneau crée et commercialise des shorts de bain. Le terrain de prédilection de la marque bretonne est en effet la plage et la mer. Outre les shorts, Jo Bigorneau a élaboré une collection de t-shirts et de tongs en cuir et/ou textile. Bref, trois éléments indispensables lorsque l’on vit entre terre et océan.
Il arrive, parfois — souvent ? —, que le vent se lève dans ce coin de nord Bretagne. Aussi les deux « frères Bigorneau » ont-ils ajouté des manches 3/4 à certains t-shirts. On ne sait jamais en effet…

Créés en Bretagne, fabriqués dans l’Hexagone

Tous les vêtements de la marque sont créés près de Saint-Malo, puis fabriqués dans l’Hexagone. Car ce n’est pas parce que l’on passe le plus clair de son temps dans l’eau ou sur le sable, les cheveux au vent, que l’on n’a pas d’autres préoccupations. En l’occurrence, les créateurs de la marque se soucient d’environnement, de patrimoine, de savoir-faire et d’emplois locaux. Les shorts de bain sont ainsi confectionnés à Saint-Malo, dans un tissu technique tissé et teint dans l’Isère.
C’est également dans ce dernier département, au pied des Alpes françaises, que sont fabriquées les très belles et durables tongs de la marque. Petite entorse à la proximité : le cuir est d’origine italienne et la semelle vient d’Espagne, faute de fournisseur dans l’Hexagone. Du moins pour l’instant, car dans « la chaussure » aussi, les choses bougent.
Quant aux t-shirts, à manches longues ou courtes, ils sont fabriqués dans l’Aube, l’ancien bastion de la bonneterie française, où quelques entreprises ont su résister aux sirènes des délocalisations. Ces t-shirts, labellisés Origine France Garantie, sont ensuite sérigraphiés — avec des encres organiques certifiées GOTS — ou brodés dans le Maine-et-Loire, à Cholet.

Made in France jusqu’aux étiquettes

Histoire d’être cohérent jusqu’au bout, Jo Bigorneau a également trouvé des fournisseurs tricolores par fabriquer ses étiquettes, en tissu et en papier. Les premières sont ainsi tissées à Fougères (Ille-et-Vilaine), les secondes imprimées à Montpellier. Les petits cordons, à l’aide desquels ces dernières sont accrochées, sont fabriqués dans le Nord.
Même les traditionnelles boîtes à gâteaux, dans lesquelles sont d’ordinaire alignés galettes, palets ou gavottes, sont elles aussi made in France. Mais ici elles sont vides et joliment décorées aux couleurs de la marque. Jo Bigorneau en offre une à chaque client qui achète deux articles. À eux ensuite d’y mettre ce que bon leur semble.

Jo Bigorneau : vêtements de plage intégralement fabriqués en France