Mise à jour : l’entreprise s’appelle aujourd’hui Mia
Heuliez Electric vient de mettre en ligne un blogspécialement consacré à la Friendly. En dépit des problèmes financiers rencontrés par sa maison mère, l’entreprise poursuit en effet le développement de ses véhicules, celui de la jolie Friendly en particulier. Ce petit « monospace » de trois places, silencieux et non polluant, qui peut atteindre la vitesse maximale de 130 km/h et disposer d’une autonomie de 200 km, sera normalement commercialisé en 2010. Le constructeur des Deux-Sèvres a fait appel à Leroy-Somer (groupe Emerson, USA), basé à Angoulême, pour la motorisation, mais ne semble malheureusement pas s’être entendu avec Saft, un autre fournisseur français, qui dispose pourtant de sites de production à Poitiers et à Bordeaux, pour la fourniture des batteries. Le blog va permettre aux citadins — mais pas seulement — qui peuvent attendre une année et qui n’ont pas envie d’acheter une nouvelle voiture polluante et probablement fabriquée en Europe de l’Est ou en Asie, de s’informer sur l’avancement du projet. Et accessoirement de patienter encore très précisément 354 jours, comme le rappel le compte à rebours qui, sur le site, égrène les secondes, les minutes, les heures et les jours jusqu’à la mise en circulation effective…
L
Bonjour,
En parlant voiture électrique, j’ai eu l’opportunité de voir de près « LA » 307CC hydrogène . C’est un véhicule parfaitement opérationnel mais aux dires des ingénieurs concepteurs du moteur, le principal problème c’est, en 2010, la production d’électricité nécessaire à la production de l’hydrogène, lui même retransformé en électricité dans le véhicule (il semble, si on écarte les centrales à combustibles fossiles, qu’il n’y ait que des centrales nucléaires pour produire suffisamment d’électricité pour cette demande !).
Quant aux véhicules directement électriques, comme la Friendly, il faut recharger les batteries, donc aussi produire le surplus d’électricité puis l’acheminer. Il semble que là aussi se pose le problème des infrastructures (en particulier dès que l’on s’écarte des villes) qui non seulement sont vieillissantes mais n’ont pas été prévues pour que chacun recharge le soir son véhicule (et tout le monde en même temps).
Je partage cette petite expérience car habitant Lyon, je fais partie des automobilistes qui auraient le plus facilement accès à l’usage de véhicules électriques. Candide, j’ai découvert des problèmes qui ne sont même pas au niveau des pétroliers (bien que) mais des investissements dans les infrastructures.
De là à penser que les investisseurs qui ne se bousculent pas pour la fabrication de la friendly d’heuliez, attendent une démarche publique de mise à niveau de ces infrastructures…