Petit rappel pour tous ceux qui ne connaissent pas encore cette marque : BRM est une manufacture horlogère française qui, contrairement à l’essentiel de ses rares homologues hexagonaux, n’est pas installée dans le Doubs. Autre particularité pour une marque haut de gamme : pas d’inscription Swiss Made sur les modèles. Et pour cause, tout est fait à la main à Magny-en-Vexin, dans le Val-d’Oise, les montres bien sûr, mais aussi les stylos, les boutons de manchette et les boucles de ceinture.
La spécialité de Bernard Richards Manufacture est la création de montres sportives, avec une prédilection très marquée pour les sports mécaniques. Certains parmi ceux qui s’intéressent à l’automobile et qui n’ont plus tout à fait 20 ans se souviennent peut-être d’ailleurs que BRM était aussi, jadis, une écurie de formule 1. Coïncidence ou clin d’œil ? Pour rester dans l’univers de la mécanique et des moteurs en particulier, BRM a mis au point, entre autres, les gammes V6, V7, V8, etc., ce jusqu’à V18. Deux parmi ces modèles sont totalement configurables. Ainsi, en vous rendant sur le site de la marque, vous pourrez personnaliser votre V6 ou votre V12 automatique — mouvements suisses modifiés en France —, en choisissant vous-même le boîtier, le cadran, les aiguilles et bien sûr le bracelet de votre montre. Tarif de départ : 2 100 euros pour une V6. Pour ce prix, vous aurez au poignet une montre luxe originale, fabriquée entièrement à la main, en très petite série et personnalisée selon vos souhaits. Une montre pensée, créée et manufacturée en Ile-de-France. Et pourtant, contrairement à nombre de marques — pas seulement d’horlogerie — qui n’ont que peu de rapport avec la capitale française, aucune référence à Paris n’apparaît sur le cadran des BRM. Ici ont fait des montres, pas du marketing…

Vers la rubrique « Montres, bracelets… »

.