(Mise à jour : LaCie a été rachetée par l’Américain Seagate, numéro 1 mondial. Les produits LaCie resteront-ils longtemps assemblés en France ?)
Photos, CD, films, documents papier, tous sont aujourd’hui numériques, virtuels. Ils n’en demeurent pas moins précieux et leur sauvegarde est indispensable. Personne n’est à l’abri d’un crash informatique, d’un ordinateur qui, un beau matin, décide de ne plus se réveiller.
Hier encore, les périphériques de stockage se contentaient de trôner sur nos bureaux professionnels. A présent, ils côtoient ordinateurs domestiques et installations de home cinema. D’où un changement de look : pour pénétrer nos chambres, bureaux ou salons, ils ont dû troquer leurs tenues austères et fonctionnelles pour des robes dignes de celles des télévisions à écran plat ou des Macintosh en aluminium brossé.
Et à cet égard, les appareils LaCie soutiennent parfaitement la comparaison. Dessinés par de grands noms du design mondial, les disques durs de la marque sont élégants, bien pensés, parfois amusants.
Les grosses Bricks de couleur façon Lego®, le Rugged ou le Golden Diskn’ont en effet rien à voir avec les coffrets en fer blanc-cassé des anciens modèles… Souvenez-vous, les premiers SyQuest fabriqués par Electronique d2, au début des années 1990… Comme ses produits, l’entreprise n’a plus grand-chose à voir avec celle des débuts. Créée à Paris en 1989, Electronique d2 — qui a racheté l’Américain LaCie en 1995 avant d’adopter son nom — a fait du design sa marque de fabrique. Philippe Starck, F. A. Porsche, Oro-Ïto, Neil Poulton ou Karim Rashid ont ainsi apporté leur style et leur talent pour faire des périphériques LaCie de beaux objets, dont on oublierait presque la fonction. Et ça marche. LaCie a décroché nombre de récompenses internationales pour le dessin de ses produits. Le musée Beaubourg a même intégré certains de ses modèles à ses collections permanentes.
Assembled in Massy-Palaiseau
Autre signe distinctif de LaCie, son organisation. Le design et la conception de tous ses produits sont en effet l’œuvre des équipes françaises de l’entreprise.
Mais à la différence des autres fabricants, qui confient à des sous-traitants asiatiques la totalité de la production de leurs produits, l’assemblage de certains modèles haut de gamme de LaCie est également effectué à Massy-Palaiseau, en région parisienne. Ainsi, les solides D2 Quadra, 2Big Quadra, Little Big Disk Quadra— avec leur astucieux dissipateur thermique qui permet de se passer de ventilateur, et donc de bruit ! — ou encore les 5 Big et D2 Safe Hard, au total de 2 000 à 2 500 modèles LaCie sortent chaque année des chaînes de montage françaises. Moyen de les repérer sur Internet : leur garantie constructeur est portée de 2 à 3 ans. Sinon, sur l’emballage, un petit sticker précise Assembled in the EU. C’est également en Île-de-France que sont assurés le service après-vente et le support technique. Bien pratique en cas de souci… Aujourd’hui, LaCie est l’un des trois ou quatre leaders mondiaux de sa spécialité. A côté des disques durs, graveurs, moniteurs et autres accessoires, l’entreprise a récemment investi le marché des clés USB, avec des modèles évidemment plus élégants que ceux vendus par la concurrence. Des clés qui ressemblent à des clés, argentées, de 4 à 16 Go, que l’on peut sans risque accrocher à son trousseau. Ou encore des modèles figurant des pièces de monnaie ou de petites médailles, couleurs bronze, argent ou or. Mais, prix de vente oblige, celles-ci ne sont pas made in France…
J’ai hélas constaté que la nouvelle collection Anne Fontaine ( dont j’apprécais l’élégance) ne porte plus les étiquettes Made in France mais seulement Anne Fontaine Paris…. comme tous ceux qui délocalisent. De plus, le site de l’entreprise est en « reconstruction » depuis le début de l’été. Bizarre. Ne serait-ce pas malheureusement le début de la fin?
Seule marque largement distribuée, Agnès B a encore beaucoup de produits « Made in France », même si les produits fabriqués à l’étranger sont de plus en plus nombreux. Mais le consommateur est informé par l’étiquette et les prix sont un peu inférieurs, ce qui est honnête. Espérons toutefois que cette part de production délocalisée ne va pas prendre le dessus.
Devernois n’a pratiquement plus d’articles « Made in France » et il faut insister pour connaître l’origine des articles. Souvent Roumanie et Bulgarie qui pour Européens qu’ils soient ne me donnent pas envie d’acheter (raisons politiques).
Dans les boutiques Christine Laure les gérants prétendent que tout est fabriqué en France – ou presque…- mais les étiquettes ne font mention de rien. Dommage car c’est élégant et souvent de bonne qualité.
Autre marque prestigieuse devenue « douteuse » quant à la fabrication, Claude Havrey. Renseignements flous fournis par les gérants de boutique, adresse quasiment introuvable de la société ( prétendue située à Bègles). J’ai envoyé un message à l’adresse e.mail fournie par le site, pas de réponse. Je voulais savoir où étaient fabriqués les articles.
Jofrati, marque bas de gamme, a pourtant sus nombre de ses vêtement la mention « Fabriqué en France ». Est-ce fiable ?
Si quelqu’un a des réponses je suis preneur… Merci pour ce site auquel je me réfère de plus en plus pur tout achat.
Il semble que les infos précieuses fournies par ce site soient souvent à mettre à jour et que les délocalisations s’accélèrent. Ex : Lejaby.