Hardrige

Plutôt noir ou plutôt blanc ? TAM ou bottier, les deux faces de Hardrige.

MISE A JOUR FIN NOVEMBRE 2011

FABRICATION RECEMMENT DELOCALISEE AU PORTUGAL

LES CHAUSSURES HARDRIGE NE SONT DONC PLUS FABRIQUEES EN FRANCE

Le nouveau site Internet de Hardrige, un des derniers fabricants français de chaussures, est enfin opérationnel. Aujourd’hui encore, cette entreprise implantée dans l’Isère produit elle-même ses chaussures selon les techniques de fabrication les plus complexes. Les cousus goodyear et norvégien sont en effet longs et compliqués à réaliser. Partant, nombre d’entreprises françaises, même parmi celles qui ont conservé une production dans l’Hexagone, sous-traitent désormais ce type de fabrications au Portugal, en Hongrie ou ailleurs… Chez Hardrige, c’est le contraire. Ce sont les modèles soudés ou cousus Blake, les moins chers à fabriquer, qui viennent d’ailleurs…
Le site Internet de Hardrige est scindé en deux moitiés : TAM — Terre-Air-Mer — et Bottier. La collection TAM, le côté noir, présente cinq modèles, deux pour la « terre », un pour la « mer «, trois pour les « airs », déclinés en noir, en brun et en vert. Comme son nom l’indique, cette collection fait référence aux forces armées, mais le dessin, les lignes des modèles ont été « urbanisés ». Il s’agit de chaussures massives, parfois fourrées, à grosses semelles de gomme. Pas de celles a priori que l’on porte avec un joli costume trois-pièces. Mais avec un jeans et un gros manteau quand il fait bien froid, certainement. En tout cas, les chaussures TAM respirent la qualité et la solidité.
Pour les souliers fins et élégants, il est préférable de choisir le côté blanc, Hardrige Bottier. Richelieu, avec ou sans bout fleuri, Derby, mocassin, cousu goodyear avec, au choix, semelle cuir ou gomme, cuir lisse ou velours, la gamme Hardrige Bottier est riche et variée. Là aussi, ça fleure bon le travail bien fait. La gamme « cousu norvégien » est à mi-chemin entre l’élégante chaussure de ville et les modèles TAM. Ici, les semelles sont en gomme, le cuir est plus gras, plus épais, la chaussure est volontiers montante. On reste cependant éloigné des modèles — chaussures de montagne notamment — que l’entreprise de Sillans fabriquait alors qu’elle s’appelait encore Trappeur. C’était avant sa reprise et son changement de nom, dans les années 1980.
Les femmes peuvent aussi se chausser chez Hardrige, si elles aiment les bottes et les bottines par exemple. Mais si elles préfèrent les escarpins rouges vernis…
A noter : une petite gamme maroquinerie (accessoires), avec quelques très beaux cartables, sacs ordinateur et sacs de voyage.

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