Mise à jour 2013 : une partie des collections de cette entreprise vient désormais d’Asie. Laurige revendique d’ailleurs une « création France », pas davantage
Laurige fait partie de ces entreprises qui ne font pas de bruit, qui ne communiquent pas — peut-être pour consacrer leurs moyens financiers à autre chose qu’au marketing — et qui pourtant continuent paisiblement leur chemin. Notons cependant que le site Internet de la marque, clair et simplissime, n’a que quelque semaines. Le précédent n’était pas mis à jour depuis des années, au point qu’il laissait présager une disparition de l’entreprise… Heureusement, ce n’est pas le cas et ce maroquinier fabrique sa large gamme de portefeuilles, porte-monnaie, porte-clefs, étui-stylo, sous-mains, agendas, carnets de notes, organisers, sacs, trousses et autres besaces pour femme à Niort, depuis 1950. L’entreprise dispose également d’un second atelier, moins important, implanté à Bordeaux.
Vers rubrique « Maroquinerie et accessoires »
@ Marcel
Le petit article sur Laurige a été mis en ligne en 2010 sur notre site. A cette époque, ce petit maroquinier fabriquait tout en France. Ce n’est visiblement plus le cas aujourd’hui. Difficile — impossible — de contrôler ce que fait chaque entreprise. Ce qui est vrai un jour ne l’est malheureusement plus forcement un an plus tard. De toute façon, le consommateur ne doit pas se contenter de suivre ce que tel ou tel dit ou écrit. L’article de L’Express cite Vilac : tous ceux qui sont un minimum vigilants savent que Vilac vend une majorité de produits fabriqués ailleurs. Pour le savoir, il suffit de regarder sur les boîtes : en dessous des rassurants Vilac France et autres Vilac Jura, il y a bien souvent écrit made in Thailand. Idem pour Meccano : l’entreprise ne cache pas qu’une majorité de ses produits vient d’Asie. Quant à ceux qui sortent de l’usine de Calais, leur production est en très grande partie assurée par des machines, pas par de « petites mains ». Idem encore pour Armorlux, qui ne se cache pas de ne fabriquer, au maximum, que 40 % de ses produits en France.
Bref, cet article n’apprend pas grand-chose à ceux qui s’intéresse vraiment à la question… La seule solution pour connaître la provenance exacte des produits serait de fermer nos frontières et de contrôler tout ce qui rentre. Pourquoi pas après tout ? C’est ce qu’on appelle le protectionnisme et c’est précisément ce que défend M. Masse-Stamberger, le journaliste auteur de l’article. Il a d’ailleurs écrit un livre sur la question. Son papier sur les arnaques du made in France n’est pas neutre et sert avant tout à promouvoir son propre point de vue, en décrédibilisant celui des autres. Et à l’occasion de vendre son livre… Masse-Stamberger a d’ailleurs longuement interviewé La Fabrique hexagonale lors de la préparation de cet article. Mais il n’a pas jugé utile de mentionner notre site. A chacun sa façon de tricher, ne serait-ce que par omission, sur la véritable origine de ce que l’on vend…
Lisez cela , vous en saurez un peu plus sur le pseudo made in france concernant notamment cette marque :
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ne-m-appelez-plus-made-in-france_393647.html
@CIMENTS CALCIA
Bonjour et merci pour ce message. J’aime bien quand La Fabrique hexagonale permet à « des voisins » qui ne se connaissaient pas de se rencontrer. Merci en tout cas d’avoir pris le temps de nous le signaler.
De très beaux produits que nous avons offerts pour les voeux, et trouvés grâce à ce site.
Fournisseur se trouvant à 50 km de notre société et que nous ne connaissions pas auparavant.