© Zockrabikes

Drôle d’engin, le vélo couché… A mi-chemin entre la chaise longue et la bicyclette, le vélo couché procure — paraît-il — des sensations étonnantes. En outre, et contrairement à celle du vélo droit, sa pratique n’occasionne pas de maux de lombaires, de cervicales ou de poignet. En marge de leurs traditionnels vélos de ville, lourds, solides et confortables, les Hollandais se sont fait une spécialité du vélo couché. Leurs marques Optima et M5 figurent ainsi parmi les leaders mondiaux de la spécialité. Deux petits fabricants français ont récemment investi ce marché encore confidentiel. Le premier, ALIAciklo, est installé dans les Pyrénées atlantiques. Les solutions techniques retenues — acier, matériaux de récupération — destinent les vélos du fabricant aquitain à une utilisation quotidienne. Le film qui présente le modèle ALIAunu prouve que celui-ci est fait pour remplacer la voiture, chaque fois que cela est possible. On peut notamment l’emprunter pour faire ses courses, grâce à son généreux coffre, mais aussi pour prendre la route et s’autoriser quelques pointes à 70 km/h. Quant au stationnement, le mode vertical est pour le moins étonnant ! Le petit frère de l’ALIAunu, l’ALIAturbo, est davantage destiné à un usage urbain : pas de coffre, mais 8 vitesses dans le moyeu et un guidon plus étroit, plus bas, pour mieux se faufiler. Un modèle à assistance électrique est en préparation. A l’autre bout de l’Hexagone, mais avec les mêmes principes de fabrication locale, le Breton Zockra propose des machines high-tech, tout carbone, élégantes, profilées. Ici, pas question d’aller faire des emplettes. L’esprit est à la légèreté — 7,5 kg —, à la performance et à la course. Deux modèles sont d’ores et déjà au catalogue : le Rapide et le Kouign Amann Spécial, véhicule caréné à même de favoriser la digestion de quelques parts du nourrissant gâteau éponyme. Un troisième spécimen, le High Racer, est également en cours de développement.

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