L’entreprise Jean-Louis Frésard est implantée à Charquemont, dans le Doubs, en plein pays horloger. Spécialité maison, les montres anciennes, qu’il s’agisse de les réparer, les restaurer ou, plus étonnant, de les fabriquer. Au fil des générations en effet, la famille Frésard a accumulé quantité de pièces d’origines diverses, qui lui permettent aujourd’hui d’assembler intégralement des montres anciennes, parfaitement neuves. Si vous recherchez par exemple une montre Lip de la grande époque, vous trouverez probablement votre bonheur. Jean-Louis Frésard propose en effet une vingtaine de modèles de cet ancien fleuron de l’industrie horlogère française, assemblés de A à Z à partir de pièces d’origine. Ce sont ce que l’horloger appelle des « montres de collection neuves », qui cohabitent avec quelques occasions… « La fabrication de chaque modèle est limité au stock disponible, les quantités allant de un à cinquante pièces. Si nous montons par exemple cinq montres de 1945 , toutes les pièces sont d’origine et dès que ce modèle est épuisé,  c’est terminé ! Nous conservons seulement des fournitures pour le SAV. Nous ne faisons aucune réédition ou « refabrication »», explique Fabrice Frésard, gérant de l’entreprise et fils de Jean-Louis Frésard.
Parallèlement à ces anciens « garde-temps », la maison Jean-Louis Frésard conçoit ses propres modèles, à partir de mouvements et de pièces des années 1920 à nos jours. Les montres, mécaniques, automatiques et quartz, sont produites en série très limitées, en fonction des stocks de pièces disponibles. Les calibres qui animent les productions Jean-Louis Frésard sont d’origine française et suisse. Ainsi, les mouvements Valjoux  — groupe ETA, lui-même membre du groupe Swatch — qui animent les chronographes Frésard sont ceux qui équipaient et qui équipent encore certains modèles de grandes marques comme Omega, Longines, Breitling, Panerai, TAG Heuer, Oris ou encore IWC. Une bonne partie des boîtiers des montres haut de gamme renferment d’ailleurs des calibres ETA. Un gage de qualité donc, même si les Valjoux 7733, 7734 et 7765 sont des calibres d’époque ou si le 7750, toujours d’actualité, n’est pas le plus prestigieux de la gamme ETA.
Les prix des montres Jean-Louis Frésard s’échelonnent de 150 à 1 000 euros.

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