Certains pensent qu’une seconde vie peut être plus belle que la première ! Hélène de la Moureyre a fait sienne cette pensée, mais pour elle, pas question de paradis, juste d’écologie…
Lorsqu’elle crée bilum en 2006, c’est pour offrir une deuxième chance aux bâches publicitaires qui « décorent » parfois les façades d’immeuble. Une fois la campagne d’affichage terminée, ces immenses pièces de toiles finissent en général à la benne. Ce matériau solide, Hélène de la Moureyre décide de le récupérer pour en faire des sacs. Première à avoir cette idée en France, elle depuis été imitée…
Grands, petits, ornés de motifs géométriques, de mots ou à d’à-plats de couleur, les produits bilum sont beaux, originaux et résistants. Et chaque pièce est unique, quand bien même plusieurs modèles seraient-ils confectionnés à partir d’une même bâche.  Autre originalité : les poignées, anses et bandoulières. Chez bilum, ce sont des ceintures de sécurité — de Peugeot, de Renault, de Mercedes, de Ferrari ! — qui sont utilisées. C’est là aussi un gage de solidité.
Aujourd’hui, dans la gamme Bâche de bilum, on trouve des modèles pour tous les jours ou pour prendre l’avion, des trousses, des housses d’ordinateur, d’autres pour transporter ses précieux documents, etc. Mais ce n’est pas tout.
Récemment, bilum s’est intéressée à un autre matériau, méconnu, invisible lorsque tout va bien : la toile d’airbag.  Avec cette nouvelle collection, bilum valorise un matériau étonnant, capable de rester replié des années, mais capable aussi de prendre forme en 50 millisecondes seulement. Le temps de sauver une vie… Ce ne sont pas ces airbags, qui ont rempli leur office, qui sont récupérés, mais les autres, ceux qui n’ont heureusement jamais eu à se déployer. Sans bilum, ils auraient été fabriqués pour ne servir à rien… On s’en doute, la toile des airbags est extrêmement solide : elle est tissée pour résister à deux tonnes de pression. Protéger vos effets personnels sera pour elle un jeu d’enfant. Elle est en outre légère, soyeuse et souple au toucher, son aspect est satiné. Cette fois, les tons sont pastels, seulement agrémentés de surpiqûres de couleurs, de lignes, de mots, de chiffres…
Pour débuter, bilum a créé trois modèles, à utiliser sans ménagement puisque lavables en machine : l’un est un carré doublé coton, avec poignée et bandoulière ; l’autre un élégant cabas, doublé coton lui aussi, le troisième une petite pochette. Ils sont en vente, comme toutes les créations bilum 100 % made in France, dans la boutique en ligne et dans une sélection de magasins (liste sur le site de la marque).
Que vous soyez Bâches ou plutôt airbags, vous bénéficierez des mêmes garanties : une fabrication de grande qualité, 100 % hexagonale (Bretagne, Ile-de-France et Picardie), des matériaux et des accessoires d’origine française — les zip, essentiels à la longévité d’un sac, sont fabriqués dans le Nord — ou européenne. Et vous aurez en prime la satisfaction de ne plus participer à la surproduction, même en achetant un sac neuf. Mais au contraire de contribuer à une autre économie, tellement plus intelligente.

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