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Ça y est, mes Empreintes, modèle Séquoia, sont arrivées à bon port ! Le délai est un peu long, mais il faut savoir ce que l’on veut : de la fabrication industrielle de masse, immédiatement disponible, ou une production beaucoup plus confidentielle. Et dans ce cas-là, il faut réapprendre à patienter. En outre, s’entendre répondre, lorsque l’on demande des nouvelles de sa commande, « Vos chaussures sont en cours de fabrication, ça ne va plus tarder », a un petit côté désuet très agréable. Vos chaussures ne sont pas une paire parmi des centaines de milliers d’autres, elles sont fabriquées rien que pour vous… Toujours est-il qu’aujourd’hui elles sont livrées et que ça valait la peine d’attendre.

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Pas de boîte, moins de déchets
Première remarque : les chaussures sont emballées dans du papier, pas dans une boîte. Le courrier qui les accompagne indique que cela permet au fabricant de réduire les déchets de 50 %.
Impression après déballage : les Séquoia respirent la qualité de fabrication. Les couleurs correspondent à la commande, le cuir velours est doux, la doublure intégrale en peau fine et crème est impeccable, la semelle intérieure en liège est relevée sur les bords pour parfaitement épouser la forme du pied. Quant à la semelle extérieure, elle est assez étonnante : composée pour partie de matériaux recyclés, elle est parsemée de petits « éclats » noirs et blancs qui lui donnent un air de nougatine. Un effet qui s’estompera probablement à l’usage, une fois que la poussière et la graisse des trottoirs auront laissé leurs marques. Et contrairement à la friandise, redoutable pour les dents, les semelles semblent parfaitement souples et idéales pour les pieds.

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Pas de chimie par ici
Les lacets sont quant à eux de longs cordons de cuir qui, comme celui de la tige, ne contient aucun produit chimique. Rappelons en effet que les chaussures Empreinte sont peaufinées dans du cuir fourni par un tannerie du Sud-Ouest qui pratique le tannage végétal.

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Discrétion
Dernière précision : aucune inscription ne figure sur les chaussures — ni marque ni pays de fabrication. Quelle différence là aussi avec les entreprises qui inscrivent leur nom sur la boîte, sous la semelle, à l’intérieur de la chaussure, sur une étiquette à l’extérieur, etc. Et cela d’autant plus qu’elles ne fabriquent rien… Cela se comprend finalement très bien puisque ces marques ne sont plus que des noms et que ce sont ces « inscriptions » qui différencient tel produit standardisé de tel autre et justifient le prix de vente !
En l’occurrence, on peut malgré tout regretter que les chaussures Empreinte ne portent pas un discret « Fabriqué en France », sous la languette par exemple.

Premiers pas
Une chaussure à chaque pied, en route pour une première promenade. Résultat : « Confort, silence, amortissement et adhérence ». Bref, des souliers bien agréables à porter et, a priori, aucun risque de voir s’épanouir quelques ampoules, le temps que le cuir s’assouplisse. Rendez-vous dans quelques mois pour savoir si les Empreinte sont aussi solides et résistantes*, à l’usage, qu’elles sont confortables et belles au premier contact !

* Les chaussures Empreinte sont cousues. Elles peuvent donc être ressemelées.

 

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