Vingt ans. Cela fait bientôt vingt ans qu’Allande a été créée. C’est en 1994 que son fondateur a racheté un atelier de fabrication de lingerie féminine pour donner naissance à une nouvelle marque française. A la même époque, les grandes marques de lingerie commençaient à délocaliser leur production. Pour faire face à une concurrence à bas coûts déjà d’actualité, Allande a fait le choix de la vente à domicile. C’était le plus sûr moyen de limiter les coûts intermédiaires générés par la distribution traditionnelle.
Vingt ans plus tard, les soutien-gorge, culottes, strings et autres bustiers sont toujours commercialisés par des distributrices et des hôtesses. Toutefois, depuis l’origine de l’entreprise, le monde a considérablement changé, en grande partie grâce à Internet. Allande s’est donc résolue à vendre ses créations directement en ligne, permettant ainsi aux femmes que la vente à domicile intimide de s’offrir ses créations. Grâce à ces deux canaux de distribution, Allande s’adapte aux habitudes des clientes : d’un côté la proximité et les conseils personnalisés, de l’autre la distance et l’anonymat. A chacune selon ses goûts et sa personnalité… Il y a cependant un point sur lequel Allande ne transige pas, c’est la fabrication. Quelle que soit la pièce de lingerie choisie, la cliente devra en effet acheter du made in France. L’intégralité de la lingerie Allande* est en effet fabriquée dans l’Hexagone, à partir de matières premières françaises — dentelle de Calais et broderie du Nord notamment — ou européennes, italiennes en particulier. Depuis peu, l’entreprise crée, fabrique et commercialise également quelques modèles de maillots de bain une et deux-pièces. La fabrication se fait dans les deux usines de l’entreprise implantées, l’une en Haute-Vienne, l’autre dans les Vosges.
Une intransigeance dont il est peu probable que les acheteuses se plaignent…

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*Le prêt-à-porter Tanaïs, marque créée et commercialisée par Allande, est en revanche importé.

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