L’idée est de pouvoir changer de montres selon le temps, son humeur, sa tenue…, sans bien sûr en changer réellement. Et d’après le fondateur de MYNO TIME, des milliers de combinaisons sont réalisables à partir d’un seul des coffrets de cette nouvelle marque française. Dans chaque coffret, trois montres de couleurs différentes, dont une seule est complète ; aux deux autres manque en effet le boîtier, qui abrite le mouvement. Mais comme l’ensemble est facilement démontable, puisque étudié pour, il suffit de jouer avec les éléments qui composent les montres — bracelet, cadran et boîtier — pour s’en confectionner une nouvelle montre chaque jour.
Design sport, mouvement quartz, bracelet synthétique, couleurs vives, les MYNO TIME ne jouent pas dans la cour des grandes et vieilles maisons horlogères suisses, qui commercialisent quelques milliers d’euros chaque pièce de leur précieuse production. Elles ont en revanche beaucoup à voir avec Swatch, qui sut démocratiser l’horlogerie de qualité et résister ainsi à la concurrence asiatique. Au géant fondé par Nicolas Hayek, les montres MYNO TIME reprennent l’esprit — qualité, simplicité, légèreté, couleurs… — et en partie la nationalité : leur mouvement quartz sont suisse en effet. Mais en partie seulement, car par le design, la création, la fabrication de tous les autres composants, le packaging et l’assemblage, les petites nouvelles sont à la fois franciliennes, auvergnates et jurassiennes.
Made in France, équipées d’un mouvement suisse étanche à 50 mètres et garanties trois ans, les montres MYNO TIME sont à l’unité à peine plus chères que leurs concurrentes chinoises. Elles sont même bien meilleur marché si l’on considère qu’avec l’option coffret et ses multiples combinaisons, on achète beaucoup plus qu’une seule montre.