A force de jouer aux auto-tamponneuses, notamment par se garer en ville, on finit par arrondir les angles de sa voiture, rayer ou enfoncer ses pare-chocs. Mais aussi par détériorer et déchiqueter ses plaques minéralogiques. Non seulement c’est énervant — surtout si ce sont les « autres » qui tamponnent —, mais cela peut provoquer des refus lors du contrôle technique, sans oublier des amendes. Une plaque d’immatriculation chiffonnée, un chiffre ou une lettre illisibles et hop, ce sont 68 euros que vous devrez à la maréchaussée. Sans parler de l’obligation de refaire de nouvelles plaques… Jusqu’à présent, une plaque était une sorte d’étiquette provisioire — mais particulièrement bien fixée — que l’on changeait à chaque nouveau propriétaire. Désormais, la plaque minéralogique est la carte d’identité d’un véhicule, qui gardera la même jusqu’à sa destruction.
Une petite TPE française, Protekplak, a mis au point la carte d’identité plastifiée des automobiles. Ce protège-plaque, sorte d’étui en plastique recyclable dans lequel la plaque est glissée, est fabriqué à Genneviliers, près de Paris. Vendu 25 euros, il peut éviter bien des désagréments. Et quelques frais bien plus importants.