Braderie de printemps chez DKS : l’occasion d’acheter à bon prix un vêtement en cuir fabriqué en France. © LFH

Mise à jour 2017 : Fashion cuir ne commercialise plus les produits DKS

DKS, marque et fabricant de vêtements en cuir implanté à Paris, propose jusqu’à 50% et plus de remise sur de très nombreuses fins de série, jusqu’au 20 avril. Pour en bénéficier, deux solutions : se connecter sur le site Fashion Cuir qui commercialise les créations DKS et relaie cette grande braderie, ou se rendre directement au 44, rue Beaubourg, dans le 3e arrondissement de la capitale.
Avantage de la deuxième solution : sentir et toucher les peaux, mais aussi bénéficier des conseils maison, voire commander et faire faire sur mesure. Car contrairement aux autres boutiques, chez DKS, on fabrique. Mieux : les vêtements sont confectionnés sur place.

D'un côté des peaux, de l'autre les patrons de tous les modèles DKS. ©LFH

D’un côté des peaux, de l’autre les patrons de tous les modèles DKS. ©LFH

Côté atelier, ce sont partout des patrons suspendus au plafond, des peaux de toutes les couleurs soigneusement empilées, des prototypes sur des cintres, etc. Au milieu de cet étonnant fatras, des mains expertes s’activent. Au sous-sol, elles coupent ; à l’étage elles assemblent et cousent. Si la totalité de la coupe se fait sur place, le montage est en revanche réparti entre plusieurs petits ateliers de la capitale, qui travaillent avec DKS depuis des années. Des sous-traitants rares, avec lesquels se sont tissés des liens de confiance au fil des années.

Au sous-sol, la coupe des peaux ; à l’étage, la couture et l’assemblage des vêtements. © LFH

« Lorsque DKS a commencé, il y a une quarantaine d’années, la région parisienne comptait entre 700 et 800 entreprises qui travaillaient le cuir. Aujourd’hui, elles ne sont plus qu’une trentaine, déplore le chef d’atelier de DKS. Ça devient compliqué, mon bon, on tient le coup. » Raison de cette hécatombe : les importations des pays à bas coûts bien sûr, mais aussi les points de vente qui se raréfient. « Aujourd’hui, dans toutes les villes, ce sont partout les mêmes chaînes de magasins, qui commercialisent les mêmes produits. Seuls les cuirs venus d’Inde et du Pakistan, que des marques spécialisées comme Oakwood achètent 30 euros pièce, sont vendus dans ces magasins. Il n’y a plus de place pour les petits détaillants indépendants avec lesquels on travaillait avant. Heureusement il y a Internet, qui compense un petit peu… » DKS travaille également pour d’autres marques, pour des jeunes créateurs qui lui confient la fabrication de leurs collections. DKS a également sous-traité pour des marques célèbres, comme Paco Rabanne. C’était avant que ces grands noms du luxe français ne décident eux aussi de se fournir à l’étranger.

Voici à quoi ressemblent une veste ou une robe, après la coupe et avant le montage… © LFH

Voici à quoi ressemblent une veste ou une jupe, après découpage et avant montage… © LFH

Comme le dit le responsable du site Fashion Cuir, « Ça fait quarante ans que DKS existe et fabrique à Paris. Ce sont de vrais dinosaures ! » Même si on sait ce qu’il est advenu de ces grosses bêtes, le pis n’est jamais sûr. En attendant, on peut jusqu’au 20 avril trouver des petites vestes femme à 49 euros ou des blousons homme à une centaine d’euros. Le tout intégralement made in France, puisque les peaux sont tannées dans l’Hexagone*.

* Impossible en revanche de connaître la nationalité des vaches ou des moutons, même si certaines marques sur les peaux livrent quelques indices !

 

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