© MySécurité

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Un coup de sonnette suivi de quelques « toc toc toc » vigoureux ; même chose à la porte d’à côté, puis à une troisième, puis encore à l’étage au-dessus… Un démarcheur qui fait simplement du porte-à-porte ? Peut-être. Ou alors un cambrioleur en repérage… Si l’on en croit les médias, le nombre de cambriolages sont en hausse forte et constante depuis plusieurs années. A Paris, environ un millier d’effractions auraient lieu chaque mois, soit près de trente-cinq par jour. Et il n’est pas rare en effet d’avoir un cambriolé dans son entourage. Précisons cependant que ces chiffres sont malgré tout trois fois moins importants qu’en 1996… Quoi qu’il en soit, que ces vols soient en augmentation ou qu’ils soient au contraire moins nombreux qu’il y a quinze ans, peu importe : le risque de voir son domicile un jour visité existe et mieux vaut prendre quelques précautions. Pas d’illusions cependant  : un cambrioleur motivé et équipé finit toujours par rentrer, paraît-il. La seule chose que l’on puisse faire est de le ralentir le plus possible. Comment ? En installant une porte et une serrure dignes de ces noms. Une fois n’est pas coutume, les productions made in France ne manquent pas et il est plutôt facile de trouver les équipements, à tous les prix, qui conviennent. Parmi les entreprises qui fabriquent encore dans l’Hexagone, citons Fichet, Vachette et JPM, qui appartiennent toutes trois au groupe suédois Assa Abloy ; Picard et Metalux (groupe Securidev) ; Muel et Reelax (groupe Tordjman Métal) ou encore Thirard et Pollux. Une fois cet équipement trouvé, et parce que l’on n’installe pas une porte blindée comme on pose un cadenas sur la porte d’une cabane de jardin, il faut ensuite trouver l’oiseau rare, ce serrurier à Lyon, à Paris, à Rennes, à Lille, à Nice ou à Bordeaux qui saura installer tout cela comme il se doit, pour un prix raisonnable. Car même si l’on cite souvent la capitale comme cible privilégiée des monte-en-l’air, ils sont actifs partout, dans toutes les villes comme à la campagne.