Indice de fiabilite des automobiles

Ah, les Allemands ! Leur rigueur, la qualité de leur travail, leur gestion rigoureuse de l’argent public, leur respect des règles… Oh, les Français ! La médiocrité de leurs productions, leur habitude à dépenser plus qu’ils ne gagnent, leur fâcheuse tendance à s’asseoir sur leurs engagements… Pourtant, quelques récentes nouvelles viennent ternir quelque peu l’image d’Epinal que l’on a de nos voisins d’outre-Rhin. Si les finances allemandes sont en meilleure santé que celles de l’Hexagone, il semblerait que ce ne soit pas sans conséquence. Les infrastructures allemandes sont ainsi en fort mauvais état, faute d’investissements publics, tandis que la Bundeswehr — l’armée locale — reconnaît que son équipement est dans un tel état de décrépitude qu’il est lui impossible d’honorer ses engagements internationaux, faute d’hélicoptères ou d’avions opérationnels. Les autorités allemandes reconnaissent en outre que l’Eurofighter souffre de graves défauts de fabrication, à tel point qu’elles ont décidé de ne pas accepter les prochaines livraisons. Mais il est vrai que cet appareil est une coopération anglo-germano-italienne. Ceci explique sans doute cela…
Même les grosses allemandes ne sont pas sans reproche. Une étude britannique place ainsi les constructeurs allemands à la 6e place en termes de fiabilité de leurs véhicules. A peine mieux que les italiens et les anglais. A l’opposé, les marques japonaises figurent à la première place, juste devant les françaises et les coréennes. Et ce sont nos frères ennemis d’outre-Manche qui le disent !
Sommes-nous sûrs de vouloir adopter le modèle de nos grands voisins de l’Est ?

.