© Bolloré-Blue Solutions

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Pendant toute la durée de la COP21, un petit bus-tramway électrique circule sur les Champs-Elysées, à Paris. Il permet aux promeneurs de remonter ou de descendre la grande avenue au chaud et gratuitement. La Ville de Paris et Bolloré se sont en effet entendus pour offrir ce service aux Parisiens et aux touristes.
Le Bluetram — c’est son nom — de Bolloré est une sorte d’hybride non polluant et silencieux qui combine les avantages du bus, à savoir l’absence de rails et de caténaires, et ceux du tramway, c’est-à-dire la circulation électrique. Son originalité réside dans son mode d’alimentation, puisque le Bluetram se recharge pendant les 90 secondes de chaque arrêt, un « bras » télescopique de recharge se fichant automatiquement à chaque fois dans le toit du véhicule où se trouve les batteries. Ainsi rechargé, le petit bus de 6 mètres dispose de l’énergie suffisante pour voyager jusqu’à l’arrêt suivant. Au total, une telle installation coûte dix fois moins cher qu’un tramway classique. Tout en offrant son silence de fonctionnement, son confort et sa propreté. Cerise sur le gâteau : l’ensemble de l’installation, véhicule et batterie notamment,t est produit en Bretagne, dans le Finistère, où une toute nouvelle usine d’assemblage à été récemment construite. Dès 2016 un Blues Bolloré de 12 mètres et quatre-vingt-dix places sera quant à lui testé sur la ligne 341 entre Charles de Gaulle-Etoile à la Porte de Clignancourt.

© Citroën

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C’est également en Bretagne qu’est désormais produite la toute nouvelle e-Méhari, héritière écologique de la légendaire petite voiture de loisir en plastique, produite de 1968 à 1987.
Elaborée à partir de la plate-forme de la Blue Summer de Bolloré, cette nouvelle Méhari est logiquement une petite auto 100 % électrique. Esthétiquement, elle se distingue de la Blue Summer en reprenant les lignes de la Citroën Cactus, ce qui lui va plutôt bien. Produite dans l’usine de Rennes La Janais, elle y remplace la Blue Summer qui n’a été assemblée sur le site que provisoirement. C’est une excellente nouvelle pour cette usine qui tourne toujours au ralenti — et qui a perdu la moitié de son effectif depuis 2000 —,,mais aussi pour l’industrie de la région. Pour industrialiser la petite nouvelle, Citroën va en effet faire appel à des sous-traitant locaux, notamment pour la fabrication de la carrosserie ABS thermoformé teinté dans la masse. Une fois sur ses quatre roues, l’eMéhari pourra alors sillonner les routes qui longent les magnifiques plages d’Ille-et-Vilaine, des Côtes d’Armor, du Morbihan et du Finistère. Conception, fabrication et utilisation locales : qui dit mieux ?

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