L’agence de presse et fournisseur de contenus canadien Thomson Reuters a récemment livré la mouture 2016 de son Top 100 Global Innovators. Cette année, ce sont les Etats-unis qui mènent la danse avec trente-neuf entreprises classées, devant le Japon, avec trente-quatre. Comme les années précédentes, c’est la France qui complète le podium avec dix entreprises et organismes distingués, devant l’Allemagne qui n’en comptabilise que quatre. Les trois autres « grands » pays européens, c’est-à-dire le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne, ne sont quant à eux pas représentés dans ce classement.
Si le point fort de l’Allemagne semble être la chimie et l’industrie pharmaceutique (BASF, Bayer et Merck), c’est parmi les organismes publics de recherche (CNRS, le CEA et l’IFP Energies nouvelles) que l’Hexagone est particulièrement performant. Les autres entreprises tricolores qui figurent parmi ces 100 principaux innovateurs sont Alstom (transport), Arkema (chimie), Safran (aéronautique), Saint-Gobain (matériaux), Thales (aéronautique), Total (énergies) et Valeo (automobile).
Seule entreprise chinoise répertoriée dans ce panorama de l’innovation mondiale : Huawei, le probable prochain numéro 1 mondial des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les fameuses NTIC.

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