Alors que l’unité n°2 de centrale nucléaire de Flamanville a été récemment mise à l’arrêt en raison d’une fuite d’eau, et que l’unité n°3 n’en finit pas d’accumuler les retards — le fameux EPR devait initialement entrer en service en 2012 ! — et les surcoûts, l’avenir énergétique de l’Hexagone se dessine peut-être à quelque kilomètres seulement.
C’est sur le port de Cherbourg en effet que se met en place un pôle d’excellence pour les énergies marines renouvelables. Une nouvelle étape vient ainsi d’être franchie avec la pose de la première pierre de l’usine LM Wind Power-General Electric qui, à terme, fabriquera de gigantesques pales — 88,4 mètres de longueur — d’éoliennes off-shore. A plein régime, cette nouvelle usine devrait employer 550 personnes. Sa future production sera destinée aux différents champs d’éoliennes français, mais aussi à ceux d’autres pays européens. General Electric compte même y produire des pales destinées aux Etats-Unis et à la Chine.
L’entreprise DCNS, qui a déposé un permis de construire en 2016, devrait quant à elle entamer la construction d’une usine d’assemblage d’hydroliennes au cours des prochains mois, également sur le port de Cherbourg. Ces éoliennes et hydroliennes made in France produiront-elles finalement de l’électricité avant l’EPR de Flamanville ?
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