Sun-E, prototype made in France de vélo électrique solaire

© Rool’in

Combiner énergie solaire et déplacements : c’est ce souhaite faire Rool’in, une PME francilienne, avec le Sun-E. De quoi s’agit-il ? D’un prototype de VAE, autrement dit d’un vélo à assistance électrique. Des bicyclettes « solaire », ça existe déjà. Simplement, toutes embarquent à l’heure actuelle un auvent, un porte-bagage surdimensionné, voire une remorque qui accueillent les panneaux solaires. Pas idéal pour se déplacer en ville… Il n’en est rien avec le Sun-E : les cellules photovoltaïques sont en effet simplement placées sur le cadre et sur la roue avant du vélo. Résultat : le prototype ne pèse « que » 25 kilos, soit un poids sensiblement à celui d’un vélo électrique traditionnel.
Qui dit énergie solaire dit soleil, forcément. Mais comment se comporte le Sun-E lorsque le « sun » n’est pas là, en hiver notamment ? Au cours des journées d’été les plus ensoleillées du sud de la France, la batterie est censée se recharger suffisamment pour offrir une autonomie d’une quarantaine de kilomètres. Qu’en est-il lors des sombres journées d’hiver au nord de la Loire ? La réponse est simple : la batterie ne se recharge pas, ou presque. Embêtant pour un vélo électrique. Les concepteurs du véhicule ont par conséquent prévu une solution de repli : le Sun-E est hybrid et peut être rechargé via le une simple prise électrique.
Le Sun-E n’est pas pour Rool’in un simple exercice de style. Dès 2019, cinq machines seront ainsi mises à disposition d’agents municipaux de Montrouge pendant six mois, et cinq autres seront confiées à des agents d’une filiale de La Poste. Les premiers testeront les vélos sur leurs trajets professionnels, les seconds entre le travail et leur domicile. Et si les retours sont positifs, l’entreprise espère commercialiser son invention à l’horizon 2020.
Où le Sun-E serait-il alors fabriqué et à quel prix serait-il vendu ? Beaucoup trop tôt pour répondre.

Pour — bientôt — en savoir plus sur le Sun-E.

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